L’arbre et la haie sont des éléments marquant l’identité paysagère d’un territoire. L’association a donc entrepris une réflexion autour de ce thème qui nous a conduit dans un premier temps à
faire un diagnostic en se référant à divers dossiers élaborés notamment par :
Suite à l’étude de ces dossiers, ainsi qu’aux données et constats effectués par notre association, plusieurs pistes d’actions ont été identifiées.
Actions retenues dans le cadre du projet :
L’association « Arbres et paysages tarnais » compétente sur ces dossiers de plantation nous permettra de réaliser des plantations dans de bonnes conditions techniques. Les subventions allouées aux futurs « planteurs » sont une mesure incitative qu’il faut utiliser
Il n’est pas toujours nécessaire de planter puisque ici et là des repousses naturelles s’installent. Alors, pour favoriser leur développement, nous envisageons de protéger ces repousses par des
grillages avec les propriétaires souhaitant adhérer au projet et informer les opérateurs de terrain lors des chantiers d’entretien des talus.
Afin de préserver ces arbres patrimoniaux, l’association va entreprendre un recensement des arbres têtards sur nos communes. S’ils ne sont pas entretenus (taille tous les 5 ans environ), ils
dépériront en s’ouvrant par le poids de leurs branches. Nous contacterons les propriétaires d’arbres non émondés pour les sensibiliser à leur sauvegarde et organiserons des chantiers de taille si
nécessaire.
La plupart des arbres têtards de notre département sont des mûriers blancs introduits pour la récolte de leurs feuilles afin de nourrir les chenilles du vers à soie dont les cocons furent
commercialisés à la halle ronde de Lavaur au 19ème siècle.
Au-delà de l’intérêt patrimonial de ces arbres, ils sont aussi d’un grand intérêt écologique.
Les blessures causées par la taille ont créés des cavités offrant le gîte à nombreuses espèces comme la chouette Chevêche d’Athéna, les chauves souris, et de nombreux coléoptères
Nos objectifs ?
Dans le processus de transition agro-écologique, la diversification des systèmes de production occupe une place centrale. Les acteurs agricoles et forestiers recherchent des espèces, des variétés ou des provenances à la fois productives, résilientes au changement climatique et assurant de multiples fonctions et services écosystémiques.
Le Cormier est une espèce d’arbre d’origine méditerranéenne cultivé sur une grande partie du territoire national durant de nombreux siècles pour son bois précieux, sa grande productivité fruitière et ses vertus médicinales, puis abandonné avec l’essor des nouvelles variétés fruitières (pommes et poires) ou des essences forestières plus rapidement productives. Or sa résistance à la sécheresse et sa multifonctionnalité en font une ressource de choix pour accompagner la transformation des systèmes agricoles, sylvicoles et alimentaires vers plus de résilience. Essence à large amplitude écologique présentant une grande variabilité : taille et maturité des fruits, qualité du bois, résistance aux maladies, phénologie, architecture, etc., le Cormier est aussi porteur d’un patrimoine historique et ethnobotanique qui intéresse un large public rural comme urbain, toutes générations confondues.
Un important déficit de connaissances, s’expliquant à la fois par une faible demande des agriculteurs et des sylviculteurs jusqu’à ces dernières années et une distribution éparse des arbres, freine sa valorisation.
Des initiatives d’inventaires des cormiers à l’échelle des territoires ont été initiées. En dehors des reboisements, la ressource naturelle est constituée d’individus isolés. Cela représente une difficulté supplémentaire pour établir l’aire naturelle de l’espèce. En Midi-Pyrénées, une opération originale d’inventaire public lancée par l’association SOLAGRO a permis en 1995 d’identifier les zones de présence et d’abondance du Cormier (parmi d’autres «arbres-patrimoine»). En 1992, la SEPENES s’engage dans l’inventaire des Arbres remarquables de la Sarthe dont le Cormier à partir de 1998, travaux qui aboutiront à une publication : Le Traité du Cormier (Moinet, 2009). Très récemment, parution de “Le Cormier, Un arbre à redécouvrir, trésor de notre patrimoine” (Scaravetti, 2020), une véritable encyclopédie sur cette essence trop longtemps oubliée.
Aujourd'hui, une grande quantité d'informations concernant cette essence est détenue par le monde associatif. L’association Au Pays d’en Haut est partenaire du projet de science participative Cormier 3R : Convergence Cormier - Réseau, Ressources et Résilience d'un arbre oublié au service de la transition agro-écologique.
Pour participer au projet d’inventaire qui permettra de mieux connaitre la diversité des cormiers, vous pouvez télécharger la fiche de renseignement (une fiche par arbre) et nous la retourner soit par courrier postal ou par email (coordonnées mentionnées sur la fiche).
Merci beaucoup pour votre contribution !
Photo d'un cormier à Lavaur - Michel Bartoli
vendredi 23 avril 2021
Vous souhaitez vous initier à la reconnaissance de quelques plantes lors d’une petite balade facile d’accès ? Nous vous invitons à découvrir le sentier botanique du Laragou situé à Garrigues.
Depuis quelques années, la commune de Garrigues s’est dotée de nombreux sentiers de randonnée et l’idée a germé de valoriser l’un d’entre eux en créant un sentier botanique.
Le sentier du Laragou, long de 850 m, relie le pont du ruisseau Laragou sur la route de Sénil à Verfeil au sentier le Plaisance (qui remonte vers la D40) pour rejoindre le sentier des Trois Ruisseaux vers Azas.
C’est en 2014 que l’équipe municipale a posé la première affichette et ce printemps, un groupe de bénévoles de l’association Au Pays d’en Haut a repris le flambeau par la pose de 90 étiquettes enrichies (de nouvelles informations (période de floraison, toxicité …) afin de mettre en valeur notre flore locale.
Nous espérons que ce parcours vous permettant de cheminer le long du vallon du Laragou enchantera petits et grands en leur rappelant ou en leur apprenant les noms de ces plantes qui nous entourent et leurs diversité.
N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, observations, suggestions ; elles seront étudiées !
L’atelier de fabrication de mangeoires qui a eu lieu le dimanche 21 octobre à Saint-Agnan a été comme lors de chacune de nos rencontres très convivial, productif et créatif !
Un peu plus de 30 personnes ont participé à cette journée sous un soleil radieux, une chance d’avoir pu travailler sous le ciel bleu de Saint Agnan entre les brumes tenaces d’octobre.
Chacune et chacun a pu apporter sa touche personnelle à son oeuvre, sculptures et gravures ont ornées les mangeoires de talentueux artisans tandis que d’autres mangeoires naissaient d’objets de récupération, vieille tôle, couvercle de gamelle, boites, …
Merci aux 4 chefs d’atelier, Philippe Tirefort, Marc Tanis, Charles Tranier et Michel Metzger qui ont assuré le bon déroulement des fabrications en toute sécurité.
Merci à la mairie de Saint-Agnan et au club de foot pour l’accueil de cet évènement.
La journée en images en cliquant sur le bouton télécharger
Pourquoi le projet Diversit’haie s’intéresse t’il cette année à nos jardins et aux oiseaux ?
Le projet Diversit’haie initié par l’association depuis déjà 8 ans nous a conduit à mener plusieurs actions au fil de ces
dernières années : conférences à Garrigues et Azas présentant l’intérêt des plantations de haies champêtres en collaboration avec Arbres et Paysages Tarnais et Arbres et Paysages d’Autant,
plantations de haies champêtres sur plusieurs communes, protections de repousses naturelles en bordures de routes, inventaire et entretien d’arbres têtards, sauvetage d’une friche
constituant....
Pour lire le compte rendu, vous pouvez le télécharger ci dessous.
"Au Pays d’en Haut" organise une soirée "Les visiteurs de mon jardin" en partenariat avec la "Ligue pour la Protection des Oiseaux du Tarn (LPO)".
Nous présenterons les espèces pouvant être observées dans nos jardins (chants et photos). Elle sera suivie d’une présentation exposant comment faire de nos jardins un "Refuge LPO" et les informations que vous apportera le réseau (présentation par Evelyne Haber, Présidente LPO Tarn).
Voici l’affiche pour cette soirée qui aura lieu le vendredi 17 février à Garrigues à la mairie, salle du conseil municipal.
Notez bien 20h en non 20h30 puisque l’idée est de ne pas terminer trop tard de façon à laisser du temps aux discussions après les diaporamas.
Pour ceux et celles qui souhaiteront adhérer aux Refuges faune sauvage, il sera ainsi possible de faire les démarches en fin de soirée.
Chantier d'entretien d'arbres têtards
Suite au chantier de janvier 2015, nous continuerons la taille des arbres têtards (mûriers) dans le secteur de Sainte Cirgue.
Si vous souhaitez participer, inscrivez vous en cliquant sur le lien ci dessous:
Le chantier prévu à l’automne 2013 mais annulé pour mauvais temps a bien pu avoir lieu cette année. Dans le froid mais « faire du bois, » ça réchauffe. La belle équipe de 8 personnes a tronçonné, ébranché, broyé la couronne de 3 des 4 arbres pour laisser des trognes qui espérons repartiront bien ce printemps. Il en reste donc un à tailler à l’hiver prochain.
Pour lire le compte rendu, vous pouvez le télécharger ci dessous.
La soirée consacrée aux arbres têtards a réuni une quarantaine de personnes ; des propriétaires, des élus, et des personnes désireuses de découvrir ce patrimoine vivant.
L’idée de cette conférence est issue de la rencontre de plusieurs personnes ayant des intérêts convergents pour les arbres têtards et particulièrement les Mûriers blancs : la Société
archéologique de Lavaur par rapport à la sériciculture très présente autrefois dans le Vaurais, la ville de Lavaur pour l’aspect patrimonial et paysager,
l’association Au Pays d’en Haut pour son projet Diversit’haie, et le Lycée agricole de Flamarens dans le cadre de la diversification des
activités agricoles liées à l’agroforesterie.
L’exposition photo présentée par l’association Au Pays d’en Haut nous a amené à découvrir ces arbres remarquables situées tantôt dans une haie, tantôt isolé au milieu d’une parcelle cultivée, probablement seul individu rescapé d’un ancien alignement.
Dans le cadre de notre projet Diversit'haie et en lien avec le travail d'inventaire des arbres têtards réalisé depuis 2012 , l'expositions photos a été mises en place lors des voeux des maires de Saint Agnan, de Garrigues et de Lugan en début d'année.
Quelques membres de l’association se sont joints aux élus de Lugan pour la plantation d’une haie champêtre entre Lugan et Lavaur au lieu dit La Mouline. Nous ne reviendrons pas sur l’intérêt des
haies constituées d’essences locales, sur l’intérêt de recréer un paysage bocager, sur la nécessité de restaurer des milieux propices au développement de la faune …. Ceci est aujourd’hui reconnu
ou accepté par la majorité des acteurs œuvrant pour l’aménagement des territoires mais pas toujours mis en place concrètement, soit parce que ces projets ne sont pas perçus comme prioritaires,
soit parce que les propriétaires concernés ne se laissent pas convaincre.
Même si les linéaires plantés ne représentent qu’une part réduite de ce qu’il serait nécessaire de restaurer, chaque petit bout de haie permettra de faire la jonction entre des haies plus
anciennes dont le lien a été rompu. Ainsi, cette initiative de la commune de Lugan fut la bienvenue en cette fin d’hiver.
Le projet a été réalisé en partenariat avec la Communauté de Communes Tarn-Agout (CCTA) pour le financement des plants et avec Arbres et Paysages Tarnais pour la fourniture de ces derniers. Le
paillage à base de broyat de déchets verts permettra d’éviter l’utilisation de plastique.
L’implication des bénévoles d’Au Pays d’en Haut s’inscrit dans le cadre du projet «
Diversit’haie » porté par l’association depuis plusieurs années.
Planter des espèces végétales locales pour maintenir la biodiversité
Le 3 septembre à Azas, a eu lieu une soirée d’information organisée par l’association "Au Pays d’en Haut" avec pour thème la biodiversité en milieu agricole et la plantation de haies
champêtres.
Les chargés d’études des associations Arbres et Paysages d’Autan et Nature Midi Pyrénées y ont présentés à l’aide de diaporamas, les espèces animales et végétales peuplant notre campagne. Les présentations ont mis en
évidence la dépendance de la faune vis-à-vis du milieu naturel; toute espèce animale est inféodée à des espèces végétales particulières leur permettant de se nourrir et se reproduire.
Alors, pour préserver le caractère rural de notre campagne et agir pour ne pas voir s’appauvrir la biodiversité, la plantation de haies constituées d’essences locales est indispensable.
De plus, ces essences sont les mieux adaptées à la nature du sol et à notre climat, elles sont donc les plus robustes. L’aspect décoratif ne sera pas en reste, la viorne lantane ou l’alisier
torminal par exemple vous régaleront de leurs couleurs changeantes au fils des saisons. Pour en savoir plus sur la plantation de haies dans le Tarn, l’association Arbres et Paysages Tarnais vous
apportera des conseils techniques et une aide à la plantation, pour la Haute Garonne, contactez l’association « Arbres et Paysages d’Autan ».
La soirée de sensibilisation et d’information à la plantation de haies champêtres organisée à Saint Agnan le 29 septembre 2009 a porté ses fruits. En effet, plusieurs propriétaires ;
agriculteurs, municipalités (Saint Agnan et Garrigues) et individuels ont concrétisé leur projet avec l’appui de l’association « Arbres et Paysages Tarnais ».
Ce samedi 6 mars, nous nous sommes retrouvés à Garrigues pour aider les élus à mettre en place les jeunes plants autour de la salle des fêtes et de l’école. Une quarantaine de plants a été
laissée pour permettre aux élèves de Garrrigues de s’initier aux joies de la plantation sous les conseils de leur maitresse. Ils pourront ainsi dès le printemps découvrir la diversité des
feuillages de ces arbustes et dans quelques années les oiseaux et insectes qui ne manqueront pas de s’y installer.
Au total, 1350 mètres constitués majoritairement d ‘espèces locales ont été plantés sur Saint Sulpice, Saint Agnan, Garrigues et Lugan. Même si cela reste modeste à l’échelle de nos communes,
cette réalisation est importante pour l’avenir de notre campagne, espérons maintenant que d’autres projets verrons le jour dans les années futures.
C’est à chacun d’entre nous d’œuvrer pour la préservation des haies et de la biodiversité…
N’hésitez pas à nous contacter pour vos futurs projets.
Cette année encore l’association a présenté à Saint Agnan, Garrigues et Lugan, son exposition photo illustrant en partie le travail des bénévoles.
L’expo « L’arbre & la haie » fait suite aux actions menées pour la plantation de haies composées d’espèces locales. Les sorties natures et prospections de terrain ont permis de prendre
quelques clichés des espèces observées mais aussi des oiseaux qui animent nos haies et dont ils dépendent. Chacune des 20 photographies est accompagnée d’un court texte décrivant les espèces
présentées. Nous rappelons que nos expositions sont disponibles pour les mairies, collectivités et associations.
La Marie de Saint Agnan et l’association « Au Pays d’en Haut » ont accueilli une assemblée d’une trentaine de personnes constituée d’élus (communes de Saint Agnan, Garrigues, Lugan, Bannière et
Saint Sulpice) d’agriculteurs et de particuliers.
Pour sensibiliser et illustrer les divers intérêts de l’arbre et la haie, Sylvain Frémaux de Nature Midi Pyrénées et David Campo de
Arbres et Paysages Tarnais ont animé cette soirée.
Le projet « Diversit’haie » mis en place par l’association Au
Pays d'en Haut a pour objectifs de promouvoir les plantations de haies dans nos communes, de sensibiliser à la protection et à l’entretien des arbres têtards, de protéger les repousses pour
reconstituer les haies de façon naturelle, et de conserver les arbres morts lorsqu’ils ne présentent pas de danger par leur chute.